Créée en octobre 2010, la présente norme spécifie les exigences de base pour les services pour apprendre et pour les fournisseurs de ces services dans le cadre de l’éducation et de la formation non formelles.
La présente norme a pour objectif de fournir un modèle générique pour une pratique professionnelle performante et de qualité, ainsi qu’une référence commune pour les fournisseurs de services pour apprendre
et leurs clients en matière de conception, développement et fourniture de prestations d’éducation, de formation et de développement non formels.
Cette norme emploie l’expression « services pour apprendre »plutôt que « formation » afin de mettre l’accent sur l’apprenant et les résultats du processus, et pour mettre en évidence la gamme complète d’options disponibles pour délivrer les services pour apprendre.
La présente norme traite principalement de la compétence des fournisseurs de services pour apprendre (FSA) et est destinée à aider les organismes à choisir un fournisseur de services pour apprendre qui répondra à leurs besoins et à leurs attentes en matière de développement des compétences et des capacités.
Une norme qui encadre l’évaluation
Pour être labellisé, l’organisme de formation doit fournir un document précisant le programme du stage et son objectif, mais également les critères et les méthodes d’évaluation choisis. “Ces modalités d’évaluation peuvent être de différente nature, à chaud après la formation ou quelques mois plus tard auprès du manager pour constater les effets sur la pratique du stagiaire”, précise Marie-Christine Soroko. Ces procédures comprennent le transfert des acquis de la formation (dans le cas de formations intra-entreprises notamment).
“Le prestataire doit alors déterminer avec l’entreprise la façon dont elle compte transposer les acquis de la formation dans les tâches ou les responsabilités des salariés, ainsi que la définition précise des indicateurs que l’entreprise considérera comme une réussite”, indique le texte de l’Afnor. Dans tous les cas, les rapports d’évaluation doivent être “transparents”, comportant “les procédures et les grilles utilisées pour interpréter les résultats observés”. En outre, le prestataire doit prévoir des dispositifs pour recueillir l’avis des entreprises ou des stagiaires, ainsi qu’une procédure de traitement des demandes et des réclamations.
Une norme qui implique les dirigeants du prestataire
La norme impose également des critères sur la qualité du management (organisation, finances, gestion des risques) du prestataire de formation. La politique de management de la qualité doit notamment impliquer les dirigeants, un membre du comité de direction devant être désigné pour piloter la démarche qualité et assurer le suivi des procédures en interne. D’autres informations sont également requises pour être certifiées : “business plan” déclinant la stratégie et les objectifs de l’organisme, structure de management, processus-clés répondant au diagnostic des besoins et des méthodes d’évaluation…