CEE / Suppression & Dispositions pénales

Lorsque, du fait d’une baisse des effectifs, l’entreprise ou le groupe d’entreprises de dimension communautaire ne remplit plus les conditions de seuils mentionnées à l’article L. 2341-1, le comité d’entreprise européen, qu’il ait été institué ou non par accord, peut être supprimé par accord.

A défaut d’accord, l’autorité administrative peut autoriser la suppression du comité en cas de réduction importante et durable du personnel ramenant l’effectif au-dessous de ces seuils.

Le directeur départemental du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle peut autoriser la suppression du comité d’entreprise européen dans les conditions énoncées à l’article L. 2345-1.

Lorsqu’un groupe d’entreprises a mis en place un comité d’entreprise européen, l’accord mentionné à l’article L. 2342-2 ou un accord passé au sein du groupe peut décider de la suppression du comité de groupe. L’entrée en vigueur de l’accord est subordonnée à un vote favorable du comité de groupe.

En cas de suppression du comité de groupe, les dispositions des articles L. 2332-1L. 2332-2 et L. 2334-4 sont applicables au comité d’entreprise européen.

Le fait d’apporter une entrave soit à la constitution d’un groupe spécial de négociation, d’un comité d’entreprise européen ou à la mise en oeuvre d’une procédure d’information et de consultation, soit à la libre désignation de leurs membres, notamment par la méconnaissance des articles L. 2342-1 à L. 2342-7 et L. 2343-1, est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 7 500 €.

Le fait d’apporter une entrave à leur fonctionnement régulier est puni d’une amende de 7 500 €.

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