L’Intervenant en Prévention des Risques Professionnels (IPRP) participe à la préservation de la santé et la sécurité des salariés et à l’amélioration des conditions de travail dans un objectif exclusif de prévention.
A défaut de pouvoir désigner un salarié compétent dans son entreprise, l’employeur peut faire appel, après avis du CSE ou, à défaut, des délégués du personnel, aux IPRP du service de santé au travail interentreprises (SSTI) auquel il adhère ou aux IPRP externes enregistrés auprès du Direccte.
En cas de recours à un intervenant externe, ce dernier “a vocation à exercer la même mission que celle du salarié désigné“.
Il n’a en revanche pas vocation à se substituer aux prestataires de services techniques (entreprises de maintenance industrielle, fournisseurs de dispositifs de sécurité, d’équipements de travail, d’EPI, vérificateurs, etc.) “qui interviennent en appui de l’employeur et à sa demande dans le cadre de la gestion de différents risques“.
La circulaire précise enfin qu’il n’existe pas de hiérarchie parmi les intervenants externes.
L’employeur peut donc faire directement appel à un IPRP indépendant enregistré ou à un organisme de prévention, sans avoir à solliciter préalablement l’IPRP de son SSTI.
Mais, si tel est le cas, il doit informer ce dernier de cette intervention et des résultats des études menées dans ce cadre.